Nous avons le plaisir de vous communiquer le lien vers la vidéo du spectacle « En Chemin » à l'église Saint-Martin sur YouTube (version complète - 1h10) |
homélie du dimanche 4 décembre 2005 |
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Année 2005 | |||
1ère lecture : du livre dIsaïe (40,1-5.9-11) Nous venons douvrir lévangile de Marc : « Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu » Le plus petit des quatre évangiles est clair : cest le commencement dune bonne nouvelle quon na pas fini décrire Et le premier témoin de cette bonne nouvelle, cest Jean, le fils du prêtre Zacharie, cousin de Jésus par sa mère Elisabeth, surnommé « le Baptiste » : un original, un farfelu même dans son comportement et sa tenue vestimentaire. Pourtant il séduit les foules. Il apporte quelque chose de neuf sur Dieu et sa parole a les accents de la sincérité. Comme tous les hommes de Dieu qui ont le courage de parler vrai, il ne prêche pas seulement dans le sens du poil ! Cest tout le contraire dun démagogue. Il ne cherche pas des clients et il na que faire des flatteurs. Sa parole dérange et chacun se sent concerné. Il ne craint pas dinviter à un baptême de conversion pour le pardon des péchés Il va même plus loin. Malgré le prestige dont il jouit parmi le peuple qui accourt de partout pour recevoir son baptême deau, le Baptiste crée lévénement en annonçant la venue « dun plus puissant que lui ». Lui, nest quun messager pour préparer la route à celui qui a la puissance de faire naître à la Vie de Dieu, de nous sortir du pouvoir du mal et de la mort pour faire de nous des « sauvés », des êtres divinisés. Celui quil annonce, cest plus quun prophète, cest un Sauveur. Frères et surs, en cette deuxième étape du chemin dAvent, laissons monter en nos curs cette question essentielle : « Que signifie pour moi oser affirmer que Jésus est le plus puissant » ? Dire que Jésus est supérieur aux autres prophètes, est-ce du mépris envers les autres voix prophétiques et les maîtres à penser qui ont questionné le monde ou qui le questionnent encore ? Est-ce une prétention dépassée de lEglise ? Toutes les religions ne se valent-elles pas ? Pourquoi suivre plus Jésus quun autre ? A la lumière de lEvangile, la réponse que minspire ma foi est celle-ci : le Christ nest pas seulement pour moi un grand prophète à la parole séduisante ce qui est un jugement subjectif et donc sujet à contestation mais la puissance de son amour qui a culminé dans sa victoire pascale a fait de lui, bien plus quun prophète, un sauveur qui a la puissance de sortir lhomme des griffes du mal et de la mort. Dans la foi, je laccueille comme le Fils de Dieu. Lui seul peut pardonner et ressusciter. Lui seul peut offrir plus quune vie mortelle. Cette démarche est un cri de foi où jengage ma confiance et mon cur. Cela doit devenir une réponse personnelle et vitale à la question que Jésus posera à lapôtre Pierre après sa Résurrection : « Pierre, maimes-tu ? » Cest seulement au nom de cet amour (unique pour moi) que je peux accepter de me convertir, de bouleverser ma vie, la risquer, la donner. Le christianisme, cest bien plus quune religion, des rites, des préceptes, une morale, cest un amour qui me saisit tout entier. Parce que Jésus est Sauveur, tout peut changer dans ma vie ! On se retrouve toujours au commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu on doit toujours recommencer à lécrire Cest cela lAvent recommencer à écrire la Bonne Nouvelle ! Lui tracer de nouveaux chemins
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